Depuis quelques mois déjà, les gamers sont au courant de la prochaine sortie du jeu Watch Dogs, produit par Ubisoft (studio Ubisoft Montréal). Ce GTA-like se déroule dans un Chicago hyper-connecté et relié à un système de contrôle central appartenant à des sociétés privées.
En complément de cette carte postale, voici une description du jeu issue du site Jeuxvideo.com qui vous permettra de mieux en comprendre le scénario :
« Aiden est à la fois un hacker brillant et un escroc de première catégorie, dont le passé criminel a mené sa famille à la tragédie. Depuis, il est obsédé par la surveillance et la protection de sa famille qu’il épie d’ailleurs 24h / 24h. Malheureusement, ses erreurs passées le rattrapent et causent un nouveau drame, ce qui pousse Aiden à devenir malgré lui un « Vigilante Hero » qui décide de traquer les responsables de son malheur, tout en faisant justice lui-même au sein d’une ville de Chicago désormais sous la régence du système informatique CTOS (Central Operating System). Coincé entre la police, qui n’aime guère les justiciers indépendants, et les individus belliqueux cherchant à le détruire, Aiden devra utiliser ses talents informatiques et son hyper-connectivité pour parvenir au fin mot de l’histoire…«
© Jeuxvideo.com – Watch Dogs (click the image to enlarge) |
© Ubisoft – le système de surveillance CTOS (click the image to enlarge) |
Le ctOS, où le système de contrôle informatisé propre à la ville de Chicago dans le jeu vidéo, permet de contrôler les données de nombreuses infrastructures urbaines, mais aussi de hacker les réseaux de transports (circulation routière, métro), le réseau électrique, de visionner ce que voient les caméras de surveillance, etc. Tous ces possibles vont permettre au personnage de récupérer des données, d’identifier les personnes à pourchasser, d’échapper à la police, etc.
Mais comme le martèle l’éditeur, cet environnement est « une réalité », il « n’y a rien de fictif » puisque l’environnement reproduit en quelque sorte la figure de la « Smart City » ou « ville intelligente ». Ainsi, en marge du jeu (ou pleinement dans son plan de communication), Ubisoft a lancé un site internet intitulé « WeareData« , dont vous trouverez ci-dessous le trailer de présentation ainsi que le making of. Ce site internet permet d’accéder à certaines données publiques des villes de Paris, Londres et Berlin, ainsi qu’à des données issues des réseaux sociaux.
Pour le moment, je n’ai pas encore testé l’application mobile (ou site mobile) comme cela est présenté dans le making of, mais j’ai néanmoins passé un peu de temps sur le site internet. Si l’on peut admirer quelques instants les pastilles de couleurs correspondant aux métros se déplacer le long de leurs tracés, la carte se révèle malheureusement très statique.
© WeareData – image du site Web (click the image to enlarge) |
De même, si les concepteurs avaient réellement voulu nous « immerger » dans la carte (dixit le making of), il aurait fallu permettre à l’utilisateur de « plonger » dans celle-ci. Malheureusement, les données cliquables ne font que nous renseigner sur les réseaux téléphoniques disponibles à un endroit spécifique (2G, 3G), sur le nombre de cibles potentielles de tel emplacement publicitaire, sur le nombre de vélos disponibles pour telle ou telle borne de Vélib, etc. Or, si la position des feux de circulation est indiquée, tout comme celles de certaines caméra de vidéosurveillance, on aurait aimé « voir à la place de » ce feu ou de cette caméra.
© WeareData – image du site Web (click the image to enlarge) |
Enfin, on aurait aimé un complément d’informations quant à certaines données indiquées. Je dois dire qu’un taux de criminalité de 589 ‰ (« Nombre de crimes enregistrés par la police pour 1000 habitants par an) dans le 1er arrondissement me laisse particulièrement perplexe. Pour le coup, Ubisoft n’est responsable de ces chiffres (et il y a certainement une raison à ce chiffre), mais on aimerait (j’aimerais) par exemple savoir de quand datent ces statistiques. Ainsi, pour chaque quartier, il est par exemple indiqué le salaire moyen par habitant, le taux de chômage et le taux de criminalité, mais on ne sait pas à quelle(s) année(s) ces chiffres font référence.
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