Le 3 juillet prochain, mon texte intitulé « Le rôle de l’espace dans le maintien durable d’un collectif. L’exemple des pratiques sociales des avatars dans les villes de Second Life » sera présenté au colloque « Penser l’espace en sociologie ».
Ce colloque est organisé par le Comité de recherche « Sociologie urbaine : villes, sociétés et action publique » de l’AISLF et l’UMR CITERES (7324) – Equipe COST, en partenariat avec le Centre Max Weber et le Lab’Urba.
Il se déroulera à Tours les 3 et 4 Juillet 2014 : Université de Tours, 3 rue des tanneurs, 37000 Tours.
Ce colloque vise à reprendre une question très présente chez certains pères fondateurs de la sociologie, à l’origine de plusieurs courants forts de la sociologie urbaine française, mais quelque peu délaissée depuis, celle du rapport entre sociétés et espaces. Cette question a été au cœur de la pensée de grands sociologues français ou francophones (Henry Lefebvre, Raymond Ledrut, Henri Raymond puis Jean Remy notamment). Elle nous revient par l’intermédiaire de chercheurs anglo-saxons, relecteurs d’Henry Lefebvre, et d’une chercheuse allemande qui propose la constitution d’une sociologie de l’espace : Martina Löw (auteure de Raumsoziologie, paru en 2007). Ces sociologues de l’espace, fortement inspirés par leur culture philosophique, ont eu le mérite d’affirmer qu’une théorisation de l’espace devait être au centre de la sociologie urbaine et de la sociologie en général. C’est cette réflexion que nous souhaitons reprendre aujourd’hui, en montrant ce qui fait son actualité.